LES REACTIONS CONTRE LA MONDIALISATION: L’ISOLATIONNISME OU L’OPPOSITION MONDIALE

upa-admin 03 Şubat 2014 2.004 Okunma 0
LES REACTIONS CONTRE LA MONDIALISATION: L’ISOLATIONNISME OU L’OPPOSITION MONDIALE

L’idée et l’idéologie de la mondialisation est devenu très efficace dans les dernières décades spécialement après le renversement de l’Union Soviétique en 1990. Malgré son pouvoir, la mondialisation pour l’instant est loin de créer un monde plus démocratique et en paix. Au contraire, les réactions contre la mondialisation ont commencé à s’intensifier dans les dernières années.

Manfred B. Steger, dans son livre “A Very Short Introduction to Globalization”[1], explique les réactions contre la mondialisation dans deux grandes catégories; l’isolationnisme et l’opposition mondiale. D’après Steger, le premier genre des réactions contre la mondialisation spécule sur l’existence de l’état-nation. Steger appelle ces réactions, “le protectionnisme particulier” (particularist protectionism en Anglais). Les idées de Patrick Buchanan et H. Ross Perot aux Etats-Unis sont les meilleurs modèles du protectionnisme particulier. L’extrême droite en Europe (Jörg Haider en Autriche, Jean Marie-Le Pen et maintenant sa fille Marine Le Pen en France et Gerhard Prey en Allemagne) est un modèle typique de l’isolationnisme et du protectionnisme particulier. D’après Steger, même l’ancien chef de l’état socialiste de Venezuela Hugo Chavez et le leader décédé d’Al-Qaida, l’organisation terroriste Islamiste et fondamentaliste, Oussama ben Laden peux être compté dans cette catégorie si l’on considère qu’ils détestent la mondialisation et défendent l’isolationnisme. Les réactions isolationnistes survivent grâce à de nouveaux problèmes sociologiques comme la migration, les nouvelles demandes ethniques des minorités, la formation d’une classe capitaliste sans patrie au-dessus des états, la déformation des cultures nationales et l’insuccès des états à combattre leurs problèmes. Les isolationnistes aspirent d’arrêter la mondialisation, sinon la ralentir du moins. Ils possèdent aussi un ton anti-Américaniste car ils présument que la mondialisation profites aux Etats-Unis et affaiblie les pays Européens. Le succès des régimes populistes dans quelques pays en Amérique du Sud et la promotion des mouvements Islamistes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient sont des exemples de réactions isolationnistes les plus récents.

D’après Steger, la deuxième réaction contre la mondialisation est l’opposition mondiale ou «le protectionnisme mondiale» (universalist protectionism en Anglais). L’opposition mondiale se différencie de l’isolationnisme sous différentes formes. D’abord les réactions de l’opposition mondiale espèrent une émancipation mondiale grâce aux nouveaux mouvements sociaux comme les altermondialistes ou les protectionnistes de l’environnement, au lieu de chercher la solution au sein de l’état nation. Le mouvement Zapatista au Mexique et le mouvement Chipko en l’Inde sont des exemples historiques de réactions mondiales de l’opposition. Ce type de criticisme se condense avec l’inégalité du système mondiale à cause du néolibéralisme qui anime le capitalisme sauvage. Le Forum Social Mondial qui s’est assemblé premièrement en 2001 à Porto Alegre au Brésil est le plus grand succès des altermondialistes vu jusqu’à présent. La plus grande difficulté de ce groupe est de conduire et de diriger l’opposition mondiale qui s’est dispersé dans différents pays, loin les uns des autres.

Comme on peut facilement voir de ces réactions, la mondialisation a des effets dangereux et négatifs ainsi que des effets émouvant comme la liberté de voyager, connaitre les différents cultures du monde et de trouver la main-d’œuvre bon marché dehors pour le capital. Puisque l’isolationnisme peut créer une table politique très dangereuse qui ouvre les portes pour de nouvelles guerres civiles et ethniques dans le pays et entre les pays aussi, on doit réfléchir plus pour en améliorer les manques de l’opposition mondiale qui peut vraiment réformer et remédier au capitalisme au lieu de l’annihiler.

 

Dr. Ozan ÖRMECİ



[1] Steger, Manfred B. (2003), Globalization: A Very Short Introduction, New York: Oxford University Press. Pour acheter; http://www.amazon.com/Globalization-Very-Short-Introduction-Introductions/dp/0199662665/.

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